La Nouvelle Calédonie est encore inscrite sur la liste de l’ONU des territoires à décolonisés.
C’est a ce titre que le collège électoral est gelé.
Selon le droit international tel que reconnu par l’ONU, seul le peuple colonisé dispose pourtant du droit à l’autodétermination. Mais dès 1983 et la table ronde de Nainville-les-Roches, les indépendantistes acceptent d’ouvrir ce droit aux populations installées de longue date dans cet archipel désormais multiculturel.
« Ils veulent ouvrir le corps électoral au nom de la démocratie française, résume Daniel Wea. Mais est-ce qu’on peut parler de démocratie dans une colonie ? Surtout dans une colonie de peuplement. »
Dès les années 70, le gouvernement français, a mis en pratique une immigration massive venue de France métropolitaine dans l’objectif avoué de “dilluer” le vote Kanak, et ainsi empêcher toute possibilité de victoire électorale indépendantiste.
2 articles permettant de comprendre la situation en Nouvelle Calédonie :
- Le dégel du corps électoral prêt à enflammer la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, publié le 5 mai par Benoît Godin sur Survie.
- Comprendre la révolte kanake publié sur Contre-Attaque.