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votons pour savoir à qui appartient la case

Un Blanc arrive dans une case où vit une famille mélanésienne. Il est accueilli, on lui offre le café. Il revient plusieurs jours de suite, chaque fois accompagné de nouvelles personnes : femme, enfants, parents, amis… jusqu’à ce qu’il y ait avec lui une foule de gens. Là, il lance : « Maintenant, votons pour savoir à qui appartient la case ! »

La Nouvelle Calédonie est encore inscrite sur la liste de l’ONU des territoires à décolonisés.

C’est a ce titre que le collège électoral est gelé.
Selon le droit international tel que reconnu par l’ONU, seul le peuple colonisé dispose pourtant du droit à l’autodétermination. Mais dès 1983 et la table ronde de Nainville-les-Roches, les indépendantistes acceptent d’ouvrir ce droit aux populations installées de longue date dans cet archipel désormais multiculturel.

« Ils veulent ouvrir le corps électoral au nom de la démocratie française, résume Daniel Wea. Mais est-ce qu’on peut parler de démocratie dans une colonie ? Surtout dans une colonie de peuplement. »

Dès les années 70, le gouvernement français, a mis en pratique une immigration massive venue de France métropolitaine dans l’objectif avoué de “dilluer” le vote Kanak, et ainsi empêcher toute possibilité de victoire électorale indépendantiste.

2 articles permettant de comprendre la situation en Nouvelle Calédonie :

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