La journée a commencé par un temps banalisé lundi matin pour un échange entre prof. Ce temps finalement accordé par le ministère n’a pas semblé être nécessaire au ministre Gabriel Attal, car les syndicats ont du batailler ferme pour l’obtenir. L’indécence d’Attal souhaitait que les profs reprennent leur cours comme si rien ne s’était passé. Ok un prof à été assassiné mais bon il faut pas exagérer.

La réunion a été accordé mais étroitement surveillée et organisée par les chefs d’établissement. Enfin presque partout. Dans certains établissements privé (la plus part catholiques) ne l’ont pas organisée. La charité chrétienne sans doute....

Les instituteur·trices et professeur·e·s des écoles étant des sous enseignant·es n’ont pas eu de temps déchargé sans élève et ont du s’organiser dimanche soir puis en discuter se reunir que sur leur pause dejeuner. A force de changer les couches et de s’occuper des mioches des autres, on s’endurcit et on a pas besoin d’exprimer son effroi et sa compassion comme les autres enseignants

Dans cette réunion, l’institution a demandé aux profs de rappeler les fondements de la République Liberté, Egalité, Fraternité et ...la laïcité.
Dans de nombreux établissements, des voix se sont élevées contre l’hypocrisie du soutien sans faille de l’éducation nationale.

Samuel Paty a attendu en vain une protection du rectorat. Peut être serait-il encore en vie ?

L’enseignant est seul dans sa classe de 35 (ou plus) élèves avec des élèves handicapé·es qui sont là parce que il n’y a plus de place en IME.
AESH en sous nombre et sous payé·es qui doivent se partager entre plusieurs élèves, prof manquant, AED en sous effectifs, souvent pas d’infirmière, de médecin scolaire ou d’assistante sociale, eleve au lycée général malgré leur faible niveau car il manque de place en lycée pro.

Dans chaque établissement, il manque des adultes pour empêcher au harcèlement, la radicalisation, et favoriser le vivre ensemble.

Depuis le 1er quinquennat de Macron les nombreuses annonces pour flatter l’opinion publique ne sont que de l’esbroufe. La laïcité, priorité nationale sous Blanquer depuis l’assassinat de Samuel Paty n’est pas arrivé jusque dans les établissements. Quasiment aucun·e prof n’en n’a entendu parler. Idem pour le harcèlement. De toute façon, un stage de 4-5 jours ne sera pas suffisant.

Peut être que si l’argent avait été mieux utilisé, Dominique Bernard serait encore en vie.

A la suite de l’assassinat de Samuel Paty, un fond Marianne à été mis en place pour lutter contre la radicalisation. Se fond a été détourné par le gouvernement (Marlène Shiappa en etait responsable) pour arroser les copains.
Peut être que si l’argent avait été mieux utilisé, Dominique Bernard serait encore en vie.
Cette même semaine, le 17 octobre, la sœur de Samuel Paty, Mickaëlle, était auditionnée par la commission d’enquête du Sénat sur les « menaces et agressions contre les enseignants ». Elle a dit tout haut ce que la communauté enseignante a dit tout bas au ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, lors des nombreux échanges qui ont eu lieu ces derniers jours : l’Etat n’a pas su nous protéger. Si la « mort de mon frère avait servi à quelque chose, peut-être que Dominique Bernard serait encore là », a déclaré Mickaëlle Paty.

Le mépris affiché pour les prof, les élèves et leur famille par le gouvernement et la classe politique n’aide pas à croire en l’Egalité et le vivre ensemble.
 Manque-t- il des profs à Louis Le Grand, à Henry IV ou à l’école Alsacienne (l’ institution privée ou Attal a été en classe et ou de nombreux·ses ministres mettent leurs enfants) ?
 Les profs ont-il été recrutés sur le boncoin ou en speed dating dans ces établissements. ?
 La rectrice de Versailles envoie-t-elle des lettres de menaces aux parents d’élèves de ses établissement s’ils osaient alerter sur le harcèlement dont est objet leur enfant ?

Comme pour l’hôpital, quand Macron déclare l’éducation nationale priorité nationale, c’est pour mieux la détruire.

Dans de nombreuses classes les profs sont témoins des remarques des élèves devant le manque de moyens. "de toute façons, on ne nous aiment pas" "On est abandonné". "Les politiques ne pensent qu’a eux" ....

La droite extrême et l’extrême droite n’ont pas mis longtemps a récupérer l’assassinat de Dominique Bernard pour faire l’amalgame entre étrangers et terroristes. Loin des idéaux porté par celui ci.
La chasse aux migrant·es s’accélère.
Dans leur délire sécuritaires les politiques font semblant d’oublier que celleux qui les nourrissent, préparent leur repas sont des sans papiers.
Ceux qui construisent les installations pour les JO de paris, ces jeux qui doivent faire rayonner la France, ces jeux , symbole de l’amitié entre les peuples. Encore des sans papiers.

La police reconnue comme raciste par le conseil d’état,

Tout est fait par le gouvernement pour développer cette mentalité racistes qui monte en France. Par son soutien à la police reconnue comme raciste par le conseil d’état, son soutien aux télés d’opinions, ou Pascal Praud vomi ses discours de haine des autres, par des subventions publiques, le gouvernement n’aide pas les jeunes des quartiers à se sentir pleinement français·es.

Après le massacre du Hamas, organisation terroriste, le soutien inconditionnel et total de l’Exécutif et de la classe politique au gouvernement d’extrême droite de Nethanayou cautionne les crimes de guerre perpétrés par Israël comme le bombardement d’une école gerée par l’ONU (31 personnels de l’ONU - majoritairement des enseignant·es - et de nombreux enfants sont morts) montrant ainsi que la vie d’un musulman compte moins que les autres. Là encore, l’égalité et la fraternité est foulée aux pieds.

Laisser les uns intervenir la télé, comme Meyer Habib, député macroniste par exemple (Il faut nettoyer Gaza) et interdire systématiquement aux autres de s’exprimer . C’est cette fois la liberté qui est bafouée.

En se qui concerne les radicalisé·es, Darmanin devrait cesser de détourner les services antiterroristes pour s’opposer aux écologistes en criminalisant les militant·es (éco-terroristes). Les moyens mis en œuvre contre les Soulèvement de la Terre (filatures, micro, écoutes téléphoniques, logiciels espions dans les ordinateurs et téléphones portables, débauche de moyens humains) auraient été les bienvenus pour arrêter les assassins de Samuel Paty et de Dominique Bernard.

Dominique Bernard s’excuse auprès de kovacs d’avoir été assassiné sans le prévenir.

En ce qui concerne le rassemblement de Vienne, les organisateur·trices ont prévenu kovacs samedi et lui ont demandé si il était possible d’arrêter l’attraction foraine de la grande roue. Kovacs a mal pris de n’être prévenu que tardivement (samedi) par un intermédiaire ayant ses coordonnées. Il a exigé que ce soit les organisateur·trices qui l’appelle. Celleux-ci ayant d’autres choses à régler que l’ego démesuré de monsieur le mairepresidentd’agglovicepresidentderegionconseillerdepartementalsuppléantexfuturdeputésuppléant n’ont pas donné suite. Kovacs n’a pas vu l’indécence de laisser le manège tourner pendant l’hommage et a traversé la place sans s’arrêter. Encore un beau soutien de nos politiques.

Il faudrait maintenant que les enseignant·es de France maintiennent le vivre ensemble en expliquant que si la société montre en permanence le contraire, la France est toujours le pays des lumières et des droits de l’Homme.

J’hésite entre admiration et pitié de voir les enseignant·es se battre sans relâche pour leurs élèves (et parfois se faire tuer) pour autant de soutien et un salaire de misère (
Les enseignants français font partie des plus mal payé en Europe et touchent 25 de moins qu’un fonctionnaire de même catégorie)