Arboriculteur à la retraite, Alain circule entre les pommiers et dresse d’un œil connaisseur l’inventaire des variétés greffées. « Là, c’est une comte sainte-germaine, ici une reinette d’Armorique. Plus loin, vous avez des pattes de loup, des pitchounes, des jolibois… » Les pommes sont encore timides entre les feuilles. Son regard s’arrête sur un panneau cerclé de rouge : « Propriété privée, défense d’entrer. » Ce n’est pas le terrain d’Alain, ni des autres personnes du collectif les Vergers du turfu qui cultivent ce champ près de Sablons dans l’Isère en toute illégalité.
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