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L’important c’est la santé (suite) !

Une cinquantaine de personnes sont rassemblées devant l’hôpital vendredi 26 ce matin pour protester contre le démantèlement de notre hôpital public.

Quelques barnums et drapeaux aux couleurs de la CGT, FO et CFDT attiraient le regard ce matin à l’entrée de l’hôpital public de Vienne. En se rapprochant on pouvait voir des croix en bois plantées dans le sol et quelques mannequins symbolisant les victimes du manque de moyens : patient.e.s, soignant.e.s et surtout notre modèle social que de nombreux pays nous enviaient : en France, on payait selon ses moyens, on était soigné.e selon ses besoins.
Ce modèle social est bien mis à mal par les politiques de désengagement de l’Etat à de nombreux niveaux et toujours plus croissant. Politiques d’austérités qui s’enchaînent depuis les années 70, et qui creusent les écarts entre les hauts revenus et le reste de la population. Le ruissellement promis est toujours attendu, et la redistribution des richesses par les services publics, elle, se tarit.

Ce matin à l’hôpital de Vienne, des soignant.e.s, des syndicalistes, et quelques viennois.es étaient réuni.es sous la pluie pour montrer leur attachement à notre service public de la santé.

Madame Demidjian, adjointe chargée des affaires sociales, des solidarités, des personnes âgées et du logement et vice-présidente du conseil de surveillance de l’établissement était présente pour afficher le soutien de la mairie à cette action. Rappelons quand même que le parti de monsieur Kovacs, Les Républicains a largement contribué à la privatisation des services publics, à la fermeture de lits et au développement du secteur privé.
Monsieur Binet (ancien député socialiste, ayant admiré un temps Macron), a appartenu lui aussi à une législature qui a fermé massivement des lits d’hôpitaux était présent, pour afficher son soutien aux travailleurs et travailleuses de la santé (ou pour préparer les municipales) ?

Des viennois.es présent.es exprimaient leur vive inquiétude : "Si on souhaite être présent.es, c’est surtout pour nos enfants. Qu’est-ce que ça va donner dans 10 ans ? dans 5 ans ? Et même actuellement, si notre fille est malade au milieu de la nuit, qu’est ce qu’on fait ? On appelle le 15 et on attend plusieurs heures pour avoir un médecin...?, on part directement aux urgences de Lyon ?"

Silence radio du côté de nos député.e.s, peut-être occupé.e.s à rendre hommage aux fondateurs et fondatrices du Conseil National de la Résistance, qui nous a transmis ces valeurs de solidarité...

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