- Communiqué de presse -

Depuis mercredi 16 août, date de ré-ouverture au public du Rectorat de Grenoble, il est impossible de joindre les services académiques. Ça n’aurait pas eu de conséquence si les missions de l’administration centrale académique étaient remplies.

Or, chaque semaine depuis la rentrée, nous sommes alerté.e.s par des collègues ou anciens collègues en difficultés. En dehors d’attentes de réponses sur les recours gracieux, de supplément familial de traitement, de prise en charge des frais de déplacement, de demandes de révisions d’affectation, nous tentons d’accompagner :
 des collègues enseignant-es en CDD qui travaillent sans contrat
 des collègues AED cdisables qui n’ont pas reçu leur contrat de CDI.
 des anciens personnels de l’Éducation nationale qui n’obtiennent leur attestation pole emploi.
Les situations sont en train de devenir critiques : vont-iels pouvoir bénéficier de leurs droits au chômage pour le mois de septembre ? Celleux qui travaillent sans contrat vont-ils toucher leur salaire fin septembre ?

Le rectorat est-il devenu cet été un grand trou noir dans lequel les mails se perdent et disparaissent ? La rectrice et son cabinet envisagent-ils d’outre-passer encore longtemps leurs obligations en matière d’employeur ? Nous leur rappelons l’existence du code du travail, et à titre d’exemple de son article L1242-13, qui oblige l’employeur à transmettre ce contrat deux jours après l’embauche.
Les gouvernements successifs ont procédé à des réductions de moyens mais aujourd’hui, au rectorat de Grenoble, on est arrivé au bout de la stratégie : les économies de moyens ne tiennent qu’un temps et aujourd’hui elles ne permettent plus un fonctionnement perenne pour les agent-es et pour les usager-es.

L’année ne fait que commencer : SUD éducation 38 revendique une embauche immédiate de personnels titulaires dans les services administratifs.

A Grenoble, mardi 26 septembre 2023.