Or nous avons été informé.e.s que des familles vivant sous tente ont été
chassées par la police municipale de Grenoble du lieu où elles s’étaient
installées. Ces expulsions fragilisent toujours plus ces familles et nos
élèves, déjà en grande précarité, en les isolant, les invisibilisant,
les coupant des quartiers où elles s’établissent et les rendant ainsi
toujours plus vulnérables. Pour exemple, fin octobre, certaines familles,
chassées par la police municipale d’un premier lieu d’installation, ont
été agressées par un individu violent, menaçant de revenir armé si elles
ne levaient pas leur campement. Ce qu’elles ont été contraintes de faire,
terrorisées.
Malgré les discours officiels des élu.e.s et des représentant.e.s de la
Mairie de Grenoble, leur police déplace et chasse les familles à la rue
ajoutant la violence policière à la violence de la précarité. Les
dispositifs anti sdf installés après les expulsions participent à cette
mise à l’écart et marginalisation des familles sans toit. Si la Mairie de
Grenoble choisit de détruire des campements, qu’elle s’assure du
relogement de ces familles. Syndicats de l’Éducation Nationale, nous
continuerons à défendre le droit à un toit pour tou.te.s nos élèves et
leurs familles.
L’intersyndicale « Enfants migrant·e·s à l’école » FSU 38, SUD éducation
38, CNT éducation 38, CGT educ’action 38, PAS 38.
Contacts :
educ.38@cnt-f.org
pas38@wanadoo.fr
isere@sudeducation.org
fsu38@fsu.fr
38@cgteduc.fr
